Quand parle-t-on d'alcoolisme?

Une dépendance à l’alcool, tout comme c’est le cas pour d’autres substances, commence souvent par une plus grande tolérance à la consommation. Il faut donc en prendre davantage pour ressentir les effets jugés agréables (euphorie, sociabilité, détente, etc.) puis cela peut devenir un besoin physique et psychologique. Souvent consommé pour décompresser ou se récompenser, l’alcool peut devenir problématique lorsque la substance a une fonction de gestion d’émotions. L’image stéréotypée de l’alcoolique qui consomme dès le matin et qui n’est plus fonctionnel amène les personnes à attendre trop longtemps avant de consulter. 

fille et verre de vin

Signes d’une dépendance à l’alcool

Les effets directs de la consommation d’alcool dépendent de la quantité absorbée, de la fréquence de consommation, de facteurs sociodémographiques (âge, sexe, poids, milieu social, autres substances consommées, etc.) et de l’état d’esprit de la personne lorsqu’elle consomme.

Voici quelques signes que la consommation d’alcool est problématique :  

  • Boire de l’alcool excessivement et souvent
  • Envie de boire plus importante que celle de participer à une activité sociale (souvent liée à la consommation d’alcool)
  • Sensation que l’alcool est nécessaire à la bonne humeur
  • Sentiment de vide quand on ne consomme pas
  • Troubles de l’humeur, dépression, voire confusion, délire, mensonges, anxiété
  • Sensations physiques quand on ne consomme pas : troubles de l’appétit, insomnie, tremblements, nausées
  • Troubles cognitifs : mémoire, concentration, jugement

LES EFFETS DE L'ALCOOL

L’alcool a plusieurs effets néfastes sur la santé physique et psychologique d’une personne (fatigue, problèmes de digestion, apathie, etc.). En état d’ébriété, en plus de diminuer les facultés intellectuelles, il a un impact sur le comportement et diminue la respiration et le rythme cardiaque. C’est ce qu’on appelle un neurodépresseur.

QUE FAIRE FACE À UNE DÉPENDANCE À L'ALCOOL?

Bien que la personne soit souvent consciente de son problème, elle peut minimiser ou avoir de la difficulté à l’accepter et à demander de l’aide. Voici quelques pistes qui peuvent aider :

  • Prendre conscience des conséquences de sa consommation sur sa santé physique, sa santé mentale et sur son entourage
  • S’entourer des bonnes ressources, des personnes qui nous font du bien et qui nous tirent vers le haut
  • Consulter un professionnel de la relation d’aide spécialisé en dépendance et compléter votre démarche avec un suivi par un psychologue. L’hypnose est à considérer sérieusement, cette approche a fait ses preuves dans le traitement des dépendances. La naturopathie pourrait vous être d’un grand support pour la gestion des cravings.
  • Participer à des groupes d’entraide
  • Anticiper les situations à risque, prendre le réflexe d’aller chercher de l’aide, d’utiliser ses outils et d’adopter des comportements sains et positifs pour soi