L’ALCOOL
De la sensation de plaisir à une tolérance qui grandit, puis à un besoin régulier…
Une dépendance à l’alcool, tout comme c’est le cas pour d’autres substances, commence souvent par une plus grande tolérance à la consommation. Il faut donc en prendre davantage pour ressentir les effets jugés agréables (euphorie, sociabilité, détente, etc.) puis cela peut devenir un besoin physique et psychologique. Souvent consommé pour décompresser ou se récompenser, l’alcool peut devenir problématique lorsque la substance a une fonction de gestion d’émotions. L’image stéréotypée de l’alcoolique qui consomme dès le matin et qui n’est plus fonctionnel amène les personnes à attendre trop longtemps avant de consulter.
Les effets directs de la consommation d’alcool dépendent de la quantité absorbée, de la fréquence de consommation, de facteurs sociodémographiques (âge, sexe, poids, milieu social, autres substances consommées, etc.) et de l’état d’esprit de la personne lorsqu’elle consomme.
Voici quelques signes que la consommation d’alcool est problématique :
L’alcool a plusieurs effets néfastes sur la santé physique et psychologique d’une personne (fatigue, problèmes de digestion, apathie, etc.). En état d’ébriété, en plus de diminuer les facultés intellectuelles, il a un impact sur le comportement et diminue la respiration et le rythme cardiaque. C’est ce qu’on appelle un neurodépresseur.
Bien que la personne soit souvent consciente de son problème, elle peut minimiser ou avoir de la difficulté à l’accepter et à demander de l’aide. Voici quelques pistes qui peuvent aider :